Et bien ça y es.
Bon, ça c'est fait, Obama est président. Enfin pas tout à fait, il faut encore attendre un petit peu, mais bon, on a fait le plus dur, on a regarder jusqu'à 7 heure du matin...
Ma tête au boulots 2 heures plus tard, ça n'était pas jolie-jolie.
J'ai du vider la machine à café à moi tous seul.
C'est vrai que sur Paris on a regardé avec grand intérêt la marche de l'histoire en direct.
Espérons ne pas trébucher en cours de route maintenant... Ni nous payer le mur d'en face non plus...
Quand j'en ai discuté avec les potos du boulots on a ressorti tout les clichés du genre "blablabla... Obama... bla bla bla... Luther King... bla bla bla... Kennedy... blablabla..."
Espérons, et prions surtout que l'histoire ne se répète pas.
Moi j'y crois, j'y crois fort fort fort, on ira sur la lune, directement satellisé par l'enthousiasme qu'il suscite notre "Oba-mimi"... Si seulement il n'y avait pas la crise boursière qui nous plombe tous ça !
Cela dis ne nous plaignons pas trop, nous terminons l'année, nous les Français, les "Franchouiards" comme nous aimons nous appeler affectueusement, sur une croissance légèrement positive. Nous nous en sortons pas trop mal, bien mieux que nos collègues Européens ou Américain.
Serais-ce dû à notre "Sarkosimania" ?
Ça ressemble à une maladie, mais une bonne maladie, une de celle que l'on béni parce qu'elle nous a cloué au lit, et nous a permis de regarder avec distance, et à grand renfort de ralenti coûteux à la mode "BlockBuster", le voisin d'en face faire une pirouette dans les airs et se rétamer sur le sol gelé.
C'est vrai que ça fait rire sur le coup, mais ça n'est amusant que pour nous.
Et puis, en y repensant, on se dis que le pauvre type qui se casse une jambe, ça aurait pu être nous.
Alors, on béni qu'un Obama soit là au bon moment, avec un timing incroyablement précis.
La crise débarque, il est élu.
Les retraites se casse la figure, il va agir pour rattraper tous ça en vol.
Drôle de hasard quand même, ça me laisse songeur.
Bref, on a une croissance positive en fin d'année, et quoi faire avec ce bilan ?
On sort du lit pour se remettre au boulot ?
On reste sous la couette de peur de prendre froid, ou peur de se casser la figure nous aussi ?
La tendance semble être entre les deux, on a sortie une jambe du lit, mais on es pas prêt pour reprendre le marathon.
Et bien il va falloir se motiver pourtant, parce que quoi qu'il se passe ailleurs, les Américain ne vont pas nous faire vivre nous, ils ont déjà fort à faire de leurs coté.
Irak, Pakistan, retraites, sécurité sociale, impôts...
Ça en fait des sujets à traiter.
On est quand même pas si mal dans notre beau pays Français !